Miroir mon beau miroir, dis moi….

Miroir mon beau miroir, dis moi….

qui t’as dérobé pour te jeter dans le fossé?

C’est dans la nuit de samedi à dimanche, que le miroir de sécurité, situé à l’angle des rues de la Verrerie, des Maréchaux et de la Fontaine, a été démonté puis jeté dans le fossé, le long de la rue menant à Abreschviller.

Cet acte d’incivilité peut avoir des conséquences graves en matière de sécurité au niveau de ce carrefour. En effet, nous rappelons que le miroir de sécurité est un équipement de signalisation qui permet aux automobilistes d’avoir un bon angle de vue lorsqu’ils sont arrêtés à un carrefour délicat.

Malheur, si on brise un miroir

Fabriqués en pierre (en obsidienne) ou en métal poli (en or, argent, cuivre, bronze), les premiers miroirs (6 000 ans avant J.-C.) étaient incassables. Les Grecs, qui pensaient que le miroir était le reflet de l’âme, pratiquaient la catoptromancie : on lisait l’avenir dans un miroir improvisé, un récipient en terre cuite recouvert d’une pellicule d’eau. Si ce « miroir » se brisait, la personne qui venait consulter l’oracle était déclarée maudite. Au XVIe siècle, à Venise, comme les premiers miroirs en verre étaient recouverts d’une couche d’étain et de mercure, ils coûtaient cher. Les maîtres de maison menaçaient donc les domestiques de sept ans de malheur s’ils le cassaient. Pourquoi sept ? Parce que depuis l’Antiquité, c’est un chiffre symbolique. Dans la Bible, les sept vaches maigres du songe de Pharaon annoncent sept années de malheur ; chez les Romains, on considère que le corps se régénère tous les sept ans.

A bon entendeur salut !

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